Le risque du chômage est plus élevé pour un Maghrébin ou un ressortissant d'Asie du Sud-Est que pour un Français du même âge, ayant la même formation, la même qualification et travaillant dans le même secteur. Au cours des années quatre-vingt, la baisse de l'emploi industriel a plus touché les étrangers que les Français. En 1988, la reprise reste nettement plus favorable à ces derniers. Dans le tertiaire, le développement de l'emploi n'est pas de même nature pour les Français et les étrangers : ces derniers trouvent surtout à s'employer dans les métiers instables du commerce et des services marchands, tandis que les emplois des banques ou des assurances sont de plus en plus complètement acquis aux Français.